du 11 au 14 juin
Nous arrivons à Kampong Cham par le
bus. Aussitôt arrivés, nous sommes alpagués par les conducteurs de
moto-taxi. Ils nous proposent de nous emmener à notre guest. Nous
voilà parti avec 2 motos pour nous 4 et nos 6 sacs !!! On serre les fesses, mais on arrive sans encombre !!
Nous arrivons au Mékong Sunrise,
petite guest au bord du fleuve. Le personnel est vraiment très
sympa, la chambre est grande, basique et ne coûte que 7 $ (5€).En
plus le patron à deux enfants de 4 et 7 ans avec qui Amaya s'est
vraiment bien amusée.
Le patron ne mesure que quelques
centimètres de plus que Soéli. On constate qu'il a du souffrir de
malnutrition. Nous croisons pour la première fois des personnes
mutilées. Le Cambodge a un lourd passé par si loin que cela. Les
Khmers rouges ont sévi de 1975 à 1979. Pendant cette période, les
villes ont été vidées, les personnes instruites étaient
éliminées. Quelqu'un qui portait des lunettes était exécuté, car
considérée comme un intellectuel. Le peuple a été réduit en
esclavage, forcé à travailler 12 à 14h par jour dans les champs
avec une ration alimentaire insuffisante. Les exécutions étaient
très fréquentes, la malnutrition et la malaria ont aussi fait des
ravages.
Ensuite une guerre civile a ravagée le
pays jusqu'en 1998 (mort de Pol Pot). Encore aujourd'hui, les Khmers
rouges n'ont pas tous été jugés. Le PPC (people party cambodia, le
parti communiste) est encore au pouvoir, le premier ministre est un
ancien dirigeant khmer rouge.
Et les khmers (les cambodgiens) ont
toujours le sourire !!! Je suis admirative de leur force et de leur
résilience.
Nous découvrons cette petite ville
charmante. Le bord du fleuve est super bien aménagé. On y voit des
groupes qui font une séance d'aérobic, des hommes qui jouent au
badminton cambodgien, ici pas de raquette, on s'envoie le volant avec
les pieds ou la tête !
Amaya s'éclate avec ses nouveaux
copains à faire du vélo.
Le phare construit par les français.
Très long, ce pont est utilisé aussi par les camions !
Les villages que nous découvrons sont loin d'avoir le confort de la ville pourtant qu'à quelques coups de pédales.
Les villages que nous découvrons sont loin d'avoir le confort de la ville pourtant qu'à quelques coups de pédales.
On est frappé par le nombre d'enfants.
Il faut dire que 30% de la population cambodgienne
à moins de 14 ans. On est accueilli par de joyeux « hello »,
dont on ne sait pas toujours d'où ils viennent.
Les maisons sont sur pilotis, on
découvre des puits.
On visite une pagode.
On s'arrête pour manger un bout, les enfants ne tardent pas à venir nous observer. Je m'amuse à les prendre en photo et leur montrer ensuite. Ils adorent.
On s'arrête pour manger un bout, les enfants ne tardent pas à venir nous observer. Je m'amuse à les prendre en photo et leur montrer ensuite. Ils adorent.
On croise deux femmes qui vont dans les
champs. Elles nous proposent de venir avec elles. On les aidera
quelques minutes à couper du sésame.
Ici en septembre, octobre et novembre c'est l'inondation. La plupart des champs sont recouverts d'eau.
Le lendemain, on prend un guide et nous
allons visiter une plantation d'hévéas et son usine. Cette
plantation est la première d'Indochine, elle a été plantée par
les français en 1910.
L'usine :
Tout d'abord le latex est mis dans un
bassin avec de l'eau, puis il est envoyé dans des conduits pour
coaguler.
On obtient 3 qualité de latex :
- la première est utilisée pour les préservatifs et les pneus d'avion.
- La deuxième pour les pneus, les chaussures et les jouets
- la troisième pour les objets de qualité moindre.
Spéciale dédicace pour mon papa et mon parrain : celui la c'est pas un Renault, c'est un russe !
On va voir une fabrique d'encens.
On va voir une fabrique d'encens.
Nous nous dirigeons vers un village de
tisserands. Ici on ne tisse que de la soie.
Nous visitons la dernière pagode en
bois du Cambodge. Cette pagode servait d'hôpital pendant le régime
des khmers rouges. Les poteaux avaient été recouverts de terre, car
les signes religieux étaient proscrits. Aujourd'hui, elle est fermée
et occupée par les pigeons et les termites. Quel dommage !
On passe par des chemins assez
techniques. Le pont est démonté car la saison des pluies arrive. Il
est donc remplacé par un « ferry » ou radeau !
Félicitations à David.
Enfin, nous allons visiter le phare
construit par les français. L'escalier.. enfin l'échelle est bien
raide. La-haut la vue est plutôt jolie, malgré la pluie.
Toute une journée en moto, sur des pistes ça donne ça. Je peux vous dire que même froide on apprécie vraiment la douche !!!
Notre guide nous parle un peu de la
guerre. Son père était le chauffeur d'un colonel. Il avait 23 ans
en 1975. Il s'est fait passé pour un conducteur de tuk-tuk et a
caché son niveau d'instruction. Il nous dit qu'il a deux filles,
mais on comprend, qu'il avait 6 enfants. Son fils a été tué dans
la rue par des voleurs de moto en 1998.
Nous avons bien aimé cette ville et
son animation le soir au bord des berges.
Nous quittons Kampong Cham en bus pour
nous rendre à Siem Reap vers les temples d'Angkor.
Voilà nous épopées à Kampong Cham.
Le top des globe-trotters :
Sylviane : la journée avec le guide
David : la journée vélo
Soéli : la journée vélo sur le porte
bagage bien confortable grâce à un coussin gentiment installé par le patron de la guest !
Amaya : faire du vélo avec ses copines
le soir
les vélos empruntés me rappelle mon bon vieux manufrance ! Que les filles ont grandies .profitez bien des derniers moments Mamie
RépondreSupprimerVoilà nous vous avons retrouvé, c'est bien vous tenez votre blog sérieusement...
RépondreSupprimerVous en aurez de jolies photos à encadrer, j'aime bien celles des enfants au dessous où David pose avec trois petits. Comment ressentez vous la vie de ces gens là bas quand vous en parlez entre vous ? il y a tant de décalage avec nous !
J'avais remarqué le coussin sur le porte bagage car quelques photos avant, entre autre sur le pont, je me disais que celà ne devait pas être très...doux.... filles courageuses. Allez bon vent, encore quelques semaines devant vous. Profitez....Bises
MCJ