Bali, l'île des Dieux et Gili Air le paradis

BALI et GILI AIR

du 23 mars au 8 avril

Pemuteran

C'est épuisés que nous arrivons à Bali. En sortant du ferry nous nous dirigeons directement vers Pemuteran. Au programme du repos, un peu de plage et du snorkeling.

On fera du snorkeling dans le parc national de Majangan, une petite île sur laquelle il n'est pas possible d'y rester plus que quelques heures.

On en prend plein les yeux.

 

Nous louons des scooters pour visiter les environs. 

On visite une ferme perlière. Après une vidéo en anglais, une femme nous montre comment on implante un greffon dans une huître. Puis comment on collecte une perle.

Je fais le coup de la panne à ma fille !!! Et oui, ça consomme un scooter ! Puis on va voir une cascade.

D'après les marseillais qui se trouvaient là, l'eau fraîche était juste à bonne température pour le pastis !

Une vue sur le lac.

Un village.

 Un marché

Ce qui est impressionnant à Bali c'est qu'il y a presque autant de temples que de maisons. Ici les traditions se vivent au quotidien. Les femmes honorent chaque jour les dieux avec des offrandes de fleurs et d'encens. On croise plusieurs cortèges funéraires. Ce qui nous frappe c'est que les gens n'ont pas l'air triste, ils ont le sourire et portent des vêtements traditionnels.

A l'hôtel les filles prennent un cours de danses traditionnelles.

Nous quittons Pemuteran pour nous rendre à Ubud, la capitale culturelle de l'île.

Sur la route on s'arrête dans une plantation de café qui fait aussi du café civette. Mais ici c'est de l'arabica alors qu'à Java c'était du robusta. Le procédé de transformation est le même.

 Dans le premier panier, les crottes, puis les graines nettoyées et enfin les graines torréfiées.

Nous découvrons Ubud et ses enfilades de boutiques. J'en connais quelques unes qui se seraient éclatées ici ( Fabienne, Julie, Nathalie, Sandrine, …). Au début on ne sait pas trop quoi en penser, mais on choisit d'en prendre le bon côté... les bons restos !!!

Un petit tour au café Wayan (celui du roman et film « mange, prie, aime ») rien que pour les toilettes ça vaut le coup, mais l'expresso est pas mal non plus.

la déco des toilettes des filles ! On a envie de prendre son temps !!!

On retrouve nos copains Emma et Adrien. Et on visite la monkey forest. Un espace sauvage en centre ville où les singes vivent au milieu des temples.

Le soir nous allons voir un spectacle de « barong », des danses traditionnelles au son du gamelan dans le palais royal. On retrouve certain personnages du Ramayan comme Hanuman.

Emma et Adrien nous proposent de garder les enfants le temps que nous prenions du bon temps dans un spa. Et oui, Bali c'est aussi les massages. On en profite bien. Les filles sont jalouses !!!

Le nouvel an balinais se prépare. Le 30 mars, c'est la fête des ogoh-ogoh. Chaque quartier prépare un monstre. Le 30 en fin de journée, les ogoh-ogoh arrivent portés parfois par des enfants. C'est une grande parade avec des gamelans ambulants, l'objectif est de faire du bruit pour faire peur aux démons.

Le lendemain c'est le Nyepi, la journée du silence. L'aéroport est fermé, la télévision n'émet pas, aucune activité commerciale, interdiction de sortir dans la rue, pas d'éclairage public. On reste cantonné dans l'hôtel avec interdiction d'allumer la terrasse. On profite de la piscine.

On loue des scooters et on part en vadrouille. Enfin pour moi c'est un peu la "grande vadrouille". Alors que pensez-vous de mon casque ?

 

On va voir les rizières de Tegallalang. Elles sont en terrasses et absolument magnifiques.

On pousse jusqu'au Gunung Batur, un volcan différent de ceux que l'on a vu. On aperçoit les coulées et une partie est végétalisée. Il surplombe un lac.

On va dans le village de Trunyan, c'est inondé, mais on passe quand même.

On veut aller voir un cimetière particulier. On prend un bateau pour s'y rendre.

Les corps ne sont pas inhumés, ils sont posés à côté d'un arbre. Des crânes sont posés sur un muret.

Je reconnais que c'est un peu glauque. N'ayez crainte, nos filles ne sont pas traumatisées. Amaya est très intriguée par les nombreuses pièces qui jonchent le sol. Quant à Soéli, elle est plus choqué par la multitude de déchets présents sur le site que les ossements.

A Bali, les rites funéraires sont différents d'un endroit à un autre. Ici, il n'y a pas d'inhumation, à Ubud les défunts sont incinérés, dans d'autres régions ils sont enterrés puis seront exhumés pour être brulés plusieurs années après (quand la famille aura les moyens de payer la crémation).

Nous visitons le water palace. C'est un parc magnifique avec de nombreuses fontaines.

Pendant que nous faisons les bagages, les filles se font faire un massage ! Elles ont adoré.

Du 2 au 6 avril

Nous quittons Ubud pour aller sur une petite île proche de Lombok, GILI AIR. Cette petite île nous a séduit car on ne s'y déplace qu'à pied, en vélo ou en charrette tirée par un cheval.

Nous avons la chance de tomber sur Bernard, un français qui s'est installé ici depuis quelques années et qui tient le « Sejuk Cottage », des bungalows avec piscine dans un jardin arboré. Les filles s'éclatent dans la piscine, et se font des copines, de jeunes australiennes en vacances.

Amaya a envie de faire un baptême de plongée, donc on se lance.
 Lors de notre plongée on verra une tortue et pas mal de poissons.

Pendant ce temps David et Soéli visitent l'île en vélo.

On ferra aussi du snorkeling et on en prendra plein les yeux.

Cette petite île nous a beaucoup plu avec ses plages, ses restaurant et sa douceur de vivre. Amaya se verrait bien y vivre. Il faut dire qu'on a croisé beaucoup de français qui s'y sont installés. C'est a regret que nous quittons Gili Air pour rejoindre Kuta car nous voulons être près de l'aéroport.

C'est le coin le plus touristique … et le plus désagréable de Bali. On ne peut pas faire un pas sans qu'on nous propose un truc à acheter, à tel point qu'on ne peut même pas regarder les étals. Nous voulions voir le coucher de soleil sur la plage, en fait ce n'est pas possible car il y a toujours quelqu'un devant toi qui te propose un bracelet, une manucure, un tableau....

La nuit, on entend les boîtes jusqu'à 5 h du mat, puis se sont les touristes bourrés qui rentrent à l'hôtel.... bref Gili Air nous manque beaucoup !!!!

Nous quittons Bali pour Singapour. Cela fait 6 semaines que nous étions en Indonésie. A chaque fois que nous avons changé d'île nous avons eu l'impression de changer de pays. Les paysages, les coutumes, les religions ne sont pas les mêmes, c'est à se demander comment ils ont réussi à construire une identité nationale. On a comme un petit goût de pas assez, si nous en avons l'occasion, nous reviendrons certainement.

Le top des globe-trotters :

Sylviane : Gili Air, les rizières et le water palace à Bali

David : les ogoh-ogoh

Soéli : Gili Air

Amaya : les ogoh-ogoh