lundi 23 juin 2014

Ban Lung, premier contact avec le Cambodge


Du 6 au 11 juin


Le 6 juin, nous débarquons au Cambodge en bus VIP, vraiment VIP. On s'arrête à la frontière où l'on se charge de nos visas. Puis nous changeons de bus pour un mini van vraiment pas VIP !!!
On arrive à Ban Lung dans le nord est.
On trouve un hébergement très sympa. Des petits bungalows en bois disséminés parmi les arbres que l'on rejoint en empruntant de petites passerelles en bois. Pour les réunionnais c'est presque le lodge des Tamarins sans le jacuzzi !
Première nuit nous avons droit à la pluie et à une inondation. La gouttière était pile poil au dessus de notre sac de vêtements grand ouvert. Mais nous avons eu de la chance un couple d'américain a eu une gouttière sur le lit !

On passe notre première journée à savourer l'endroit et on ira faire un petit tour sur le marché.
Je n'ai pas osé prendre de photos. Imaginez un endroit immense avec des fruits, des légumes, des vêtements, des morceaux de viande, des têtes de veau, de cochons, des tripes, des poissons séchés ou dans de l'eau marronnasse... et beaucoup de mouches !!! Quant aux odeurs, je vous laisse à votre imagination.
Le tout est posé sur des étals en bois à une vingtaine de centimètres du sol recouvert par un petit toit en bâche ou en feuillage où est accroché un hamac. Ici le hamac, comme au Laos, est indispensable. Les enfants sont bercés dedans, les vendeuses s'y reposent en attendant d'éventuels clients.

Le lendemain nous louons des motos pour nous rendre à un petit lac étrangement circulaire, sacré pour les cambodgiens. On attribue sa forme à une météorite.














Nous irons jusqu'à Borkéo et nous perdrons dans les villages. Ici c'est très difficile de communiquer avec les gens, notre cambodgiens se limite à « Sosodaï » (bonjour), « Aw Koun » (Merci) et « li aï » (au revoir). C'est vrai qu'on ne va pas très loin dans la conversation !!! Il y a très peu de personnes qui parlent anglais, souvent des jeunes qui l'ont appris à l'école.
Nous empruntons pas mal de pistes. Et nous découvrons la campagne cambodgienne. Par endroit on distingue de la jungle, mais aussi beaucoup de plantations d'hévéas, de poivre, de noix de cajou, de cacahuètes, de manioc, de soja. Ici la déforestation fait rage.





Le lendemain nous allons voir des cascades.












Nous passons sur des pistes parfois en très mauvais états, heureusement qu'il ne pleut pas.

Le lendemain, nous avons prévu d'aller avec un guide voir des mines de pierres précieuses et des villages avec des cimetières particuliers. Il a plu toute la nuit et c'est sous la pluie que nous commençons notre périple. Je rebrousse chemin, car je ne me sens pas de conduire sur des pistes mouillées.
David et les filles continuent avec le guide. Les mines sont très différentes de ce qu'on peut imaginer. Ici ce sont des trous de la largeur d'un homme. Un homme descend et creuse sous la terre. Il rempli des seaux de terre qui voyagent par l'intermédiaire d'une poulie. Les hommes en surface les trient pour trouver des pierres. Ils vivent dans des campements très sommaires. C'est une vie très dure.





 Ensuite ils ont pris un bateau pour se rendre dans un village Jarai . C'est une minorité ethnique. Ici les gens sont animistes. Lorsqu'une personne meurent on l'enterre et on pose une partie de ses objets autour de sa tombe. Plusieurs mois ensuite, lorsque la famille en  a les moyens, elle organise une cérémonie où l'on enlève les objets et on les remplace par 2 grosses statues.









Une tombe





Nous quittons Ban Lung pour Kompong Cham. C'est une ville au nord de Phnom Phen à mi-chemin de Siem Rep (les temples d' Angkor).
Voila nos épopées à Ban Lung.

Le top des globes trotters :
Sylviane : se perdre dans les villages
David : les mines
Soéli : les mines
Amaya : les mines